Témoignage de la Fédération Française de Tag Rugby (FFTR) – Discussion avec Julien Herbin

Malgré son statut d’association Loi 1901, la FFTR est plus qu’une simple association. Elle est une Fédération qui travaille pour la promotion du Tag Rugby. Pour mieux comprendre le fonctionnement de la FFTR, Julien Herbin, co-créateur, a accepté de répondre à nos questions. 

Bonjour Julien, pouvez-vous nous raconter l’histoire de votre association ainsi que ses activités ?

« J’ai découvert à l’étranger un sport qui s’appelle le Tag Rugby. C’est un sport dérivé du Rugby, mais qui se déroule sans contact. En remplacement des plaquages, il faut attraper une bande de tissu (le Tag) fixée de chaque côté du short du porteur du ballon, au niveau des hanches, par des scratchs. A mon retour en France, j’ai créé le Grand Paris Tag Rugby Club ici à Paris. Ça a bien fonctionné et on s’est rendu compte que d’autres clubs jouaient eux-aussi au Tag Rugby en France ! On s’est alors rapproché d’eux.

Au bout de un ou deux ans, avec les autres clubs, on s’est dit qu’il fallait qu’on s’organise pour le développement de notre sport à l’échelle nationale. Avec d’autres personnes, nous avons créé la Fédération Française de Tag Rugby qui a pour but de fédérer tous les clubs sur le territoire national – pour les aider à se structurer, à se rencontrer – et aussi dans le but de représenter la France dans les compétitions internationales. »

Compte tenu de la situation actuelle, comment gérez-vous vos activités ?

« Ce qu’on conseille à nos joueurs, c’est de ne pratiquer le Tag Rugby que si les règles (gestes barrières, distanciation sociale, port du masque, etc.) sont respectées et les installations sportives sont ouvertes dans leurs communes. Pour ma part, en région parisienne, le siège social du club et le terrain sont à Vitry-sur-Seine dans le 94. Le club réunit différents joueurs de l’Île-de-France. Pour le moment, nous jouons tous les samedis au lieu de jouer le soir en semaine et en respectant ces consignes. »

Actuellement, quels sont vos objectifs à court terme, à moyen terme et à long terme ?

« Les objectifs à court terme sont très perturbés à vrai dire. On essaie d’accompagner les différents clubs et de rester actifs malgré tout parce que c’est difficile en tant que joueur de rester motivé, mais c’est aussi difficile pour les clubs de rester structurés et être prêts à avoir des licenciés sachant que c’est un peu une année blanche. On sait que c’est une année sans cotisation puisqu’on ne peut pas demander aux gens de la payer vu la situation actuelle. On essaie de les accompagner et de rester mobilisés. 

A plus long terme, on travaille sur des sujets comme nos équipements. Voir si on peut travailler avec un équipementier pour produire du matériel spécifique à notre sport (short et tags) et les partager aux clubs. Nous avons également pour objectif de nous mobiliser sur les échéances internationales et de voir comment on va y répondre dès 2022. Nous prévoyons aussi de former nos arbitres, regarder ce qui est possible de faire sur l’arbitrage. Sans oublier la préparation de la prochaine Assemblée Générale. 

On essaie de rester motivé malgré la situation pour ces sujets de fond qui, de toute façon, reviendront d’actualité le moment venu. »

Votre association (Fédération) compte actuellement combien de membres ?

« On répertorie une quinzaine de clubs sur le territoire national, officiellement rattachés à la Fédération et ça nous fait un total d’adhérents de 500 joueurs (hors Covid-19). »

 

Avant Pep’s Up, comment gérez-vous la Fédération ?

« A l’échelle d’un club, la suite Google… ça peut aller. A l’échelle de la Fédération, c’est beaucoup plus compliqué parce qu’il fallait une base de données un peu plus robuste. Ce qui nous bloquait, c’était la gestion des numéros de licence, l’attribution d’un ID. à un licencié, le suivi de ce dernier sur différentes saisons. Puis, il y avait aussi l’aspect ‘comptabilité’. Comment on rapproche la compta des licenciés ? C’est déjà un peu compliqué.

A partir de là, j’ai cherché un logiciel de gestion associative. Comme on est une Fédération, il y a peu de logiciels pour les Fédérations et Pep’s Up reste un logiciel de gestion d’association. A l’époque, Pep’s Up proposait un tarif qui nous permettait de gérer nos licenciés peu importe leur nombre. Ça nous allait bien donc on a testé le logiciel sur cette base là et ça marchait bien parce qu’on a trouvé quelques moyens de contournement pour avoir une structure qui reflète celle d’une Fédération. »

Aujourd’hui, quels sont les services que vous utilisez chez Pep’s Up ?

« On utilise beaucoup la gestion d’adhérents. On s’en sert pour faire des statistiques. Par exemple, pour la Coupe du Monde, il y a plusieurs sections réparties en fonction de l’âge, du sexe… des joueurs ; et Pep’s Up nous a été très utile. Comme ça consolide toute notre base d’adhérents, ça nous permet ensuite de faire les analyses nécessaires.

On utilise beaucoup aussi la comptabilité. Toute notre compta est basée sur Pep’s Up, ça c’est plutôt pas mal. On utilise aussi la partie communication par e-mail qui est vraiment bien. Cela nous permet d’envoyer des e-mails propres à 500 personnes, sans être dans les spams.

Après il y a des choses qu’on n’utilise pas, mais qu’on avait envisagé d’utiliser. Parmi elles figure le système d’adhésions en ligne pour nos joueurs ou les clubs. On n’est pas encore à ce niveau de maturité. »

Aujourd’hui, est-ce qu’on peut dire que Pep’s Up a su solutionner vos anciens soucis de gestion ?

« Oui, carrément oui ! Ce qui est important c’est que comme il y a une gestion des droits implémentée par défaut, c’est beaucoup plus simple d’avoir à piloter ce logiciel-là quand on est membre du bureau de la Fédération. Fini le fichier plat pour venir y faire ses modifications et de faire malheureusement des erreurs.

Et oui ça nous a beaucoup structurés et ça aide beaucoup sur la comptabilité à rapprocher les dépenses effectuées sur le compte. Ça a vraiment bien répondu à nos attentes et on s’apprête à renouveler avec plaisir, pour une troisième année notre abonnement avec Pep’s Up. »

Quelles sont les critiques que vous pouvez apporter par rapport à Pep’s Up ?

« Je vais parler en tant que Fédération. J’aimerais bien une structure qui nous permettrait d’être mieux implémentés dans Pep’s Up. Comme Pep’s Up est pensé pour les associations, il n’y a qu’un seul niveau : ‘adhérent de l’association’ et ‘l’association’. Nous ce qu’on aimerait bien, c’est qu’il y ait un niveau : ‘adhérent de l’association’, ‘association’ représentée par les clubs de sport, et au-dessus ‘la Fédération’. Ça actuellement, ce n’est pas possible donc on a trouvé des moyens de contournement, mais ils ne sont pas propres à 100 %. 

Et deuxième chose qu’on aimerait bien, mais après c’est peut-être déjà implémenté (on n’est pas les meilleurs utilisateurs de l’outil, loin de là); c’est sur la gestion des licenciés d’une année à une autre. C’est-à-dire que si un licencié ne parvient pas à renouveler sa cotisation, on apprécierait quand même de le garder dans notre base de données et de le marquer comme tel, au cas où l’année suivante il revient, ou même pour faire notre statistique par exemple. Et ça, de mémoire, je pense que ce n’était pas implémenté, mais encore une fois je pense que c’est peut être notre usage qui n’est pas optimal. »

Vous allez enchaîner votre troisième année, donc est-ce que vous pouvez dire que Pep’s Up a été un bon investissement ? 

«  Oui, c’est un investissement c’est clair, mais on est gagnant sur le retour. »

Votre dernier message ? 

« Merci à l’équipe Pep’s Up qui a su développer un si bon outil qui évolue en permanence. C’est un beau travail ce qu’ils font et quand on les contacte via le support, ils répondent très rapidement et très amicalement, donc merci à eux ! »

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